Si j’ai toujours été pleine d’amour pour le Finistère, la côte nord du Morbihan est mon amant… J’aime y retourner encore et encore, c’est mon petit écrin de douceur, ma parenthèse enchantée. J’y ai mes repères et mes incontournables.
VANNES :
Porte d’entrée quasi-obligée, Vannes est une ville qui mérite un arrêt ! Son architecture, son histoire, ses restaurants et petites boutiques lui donnent ce charme breton si appréciable.
AURAY :
Auray est une petite ville de caractère que je qualifierai de typiquement bretonne. Ses ruelles, son cours d’eau et bâtisses méritent à elles seules de s’y arrêter. La faible circulation des voitures permet de se poser en terrasse dans un calme parfait. De nombreux parkings situés sur la partie haute de la ville facilitent l’accès à la partie basse… sauf qu’après il faut remonter la côte ! De quoi s’endurcir un peu les cuisses …
CARNAC :
Les alignements de Carnac, c’est un passage obligé pour quiconque entreprend un séjour au nord du Golfe du Morbihan. L’implantation de ces rochers, sur plusieurs kilomètres soulève un certain mysticisme et on se rend vite compte que finalement pleins de phénomènes inexpliqués et surement inexplicables nous entourent… Laissez-vous emporter par les légendes celtes, ou juste par votre imaginaire au cours d’une belle ballade…
La maison des mégalithes permet l’accès à une terrasse pour prendre un peu de hauteur. A l’intérieur, des conseils et renseignements, mais aussi la possibilité d’opter pour une visite guidée du site.

J’ai été un peu déçue et surprise lors de mes premières visites que le circuit se fasse en longeant des barrières. Il faut se contenter d’observer ces gros cailloux à distance (sauf si vous prenez un guide). Je n’aime pas trop l’idée de faire payer pour accéder à un site qui au final appartient à tous, ou alors n’appartient à personne. Et puis avec un peu de recul, je me rends compte que ce n’est pas plus mal. Il est nécessaire de protéger ces vestiges des détériorations, des personnes avec une envie irrépressible de graver leurs initiales ou encore d’exprimer leur talent artistique avec un tag.
Sachez toutefois qu’en hiver les barrières sont ouvertes et le site est en libre accès pour qui veut flâner entre ces mastodontes.

QUIBERON :
Comment se lasser des belles balades sur la côte de Quiberon ? A peine entrée sur cette presqu’île, tout les sens sont en éveil. La vue bien sûr, mais aussi l’ouïe avec le bruit des vagues s’écrasant contre les falaises, et l’odorat, avec ce vent iodé, cette odeur de mer que je ne retrouve nulle par ailleurs.
La côte sauvage

La côte sauvage de Quiberon est accessible par la route. Pour les grands marcheurs, de belles randos sont à prévoir. Pour les moins courageux, de nombreux parkings permettent de faire une halte pour admirer le paysage.


La pointe du Conguel
C’est la pointe sud de l’île. Le sentier offre une ballade très sympathique avec des paysages variés. Il faut dire que la partie Est de Quiberon (qui donne côté Golfe) a plutôt des allures du sud. A l’abri du vent, la mer est calme, il y fait (un peu) plus chaud, et la végétation est plus fleurie. La côte Ouest c’est l’inverse, elle est plus sauvage, plus nature, plus authentique. Faire le tour de la pointe du Conguel c’est pouvoir contempler ces deux panoramas en même temps.
Restauration : Je ne saurai que trop vous conseiller la crêperie « Le Ty Retro » ! Je ne pense pas avoir manger de galettes aussi bonnes que chez eux ! Les produits y sont frais et locaux, le cidre délicieux, et les patrons d’une gentillesse hors pair ! Alors imaginez qu’en plus les tarifs soient très très raisonnables…. c’est le combo gagnant. J’ai plaisir a y retourner à chaque passe sur la presqu’île.
Et puisque qui dit grande qualité dit grande clientèle, mieux vaut s’y prendre à l’avance pour réserver ! La salle n’est pas très grande, plutôt intimiste et surtout souvent bien pleine.
ST CADO :
L’île de St Cado c’est mon petit joyau. Découverte par hasard je suis aussitôt tombée sous le charme de ce si bel endroit. Encore paisible et assez préservé des touristes, le lieu est propice au calme. On dirait que le temps y est figé, loin de tout, loin de la société.
St Cado c’est avant-tout une petite île reliée à la terre par un pont de pierre au cœur de la rivière d’Etel. Au pied de ce pont, perdue au milieu des eaux, une charmante maison inspirant de nombreux artistes. Je ne saurai dire pourquoi ce petit édifice me fascine, et à chaque fois que je retourne sur ce lieu je m’émerveille, surprise par sa proximité avec le rivage, sa presque accessibilité …

Le tour de l’île se fait rapidement (à peine 30 minutes en prenant son temps, 10 minutes si vous ne vous arrêtez pas). La petite chapelle vaut vraiment le coup d’œil, ainsi que la fontaine en contre-bas.
Le Morbihan regorge de petites merveilles qu’il faut prendre le temps de découvrir. Et puis des fois, il suffit juste, de prendre le volant, et se laisser se perdre au fil de la route…
Kenavo !